Exposition - Barvalo

Depuis les premiers témoignages de leur arrivée en Europe jusqu'à nos jours, la première section de l'exposition met en lumière les ressorts par lesquels les persécutions contre les populations romani, culminant avec l'Holocauste, sont apparues et se perpétuent. Cette première partie traite également du rôle des représentations stéréotypées dans la culture et le folklore. En parallèle, cette partie de l'exposition montre aussi comment les groupes romani se sont exprimés, notamment au travers d'une langue commune, le romani, et ont revendiqué leurs droits dans ces situations d'oppression.

La deuxième partie de l'exposition propose une réflexion sur les notions d'appartenance et d'identité, en prenant le parti d'inverser le regard du visiteur. C'est l'installation de l'artiste Gabi Jimenez, le Musée du gadjo : on y découvre la
« gadjologie », une science imaginaire et parodique de l'Autre qui se ferait l'écho d'une perception romani. Cet espace se présente sous la forme d'un diorama consacré à la « culture gadjo », révélant ainsi l'absurdité de l'essentialisation de l'Autre quand elle est poussée à son extrême. Il questionne par ailleurs le rôle du musée d'ethnographie comme diffuseur d'une
« vérité ».

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